La course à la présidentielle de février 2024 au Sénégal, vient d’amorcer un virage décisif avec la publication par le Conseil constitutionnel de la liste définitive des candidats. Sur près de 80 prétendants annoncés pour la magistrature suprême au pays de la Teranga, seulement, une vingtaine a été autorisée à candidater en attendant le top départ de la course. Le tamis des Sages aura été sans pitié pour de nombreux Sénégalais qui se rêvaient d’un destin national. Et parmi ces candidats pris dans les mailles de ce tamis, l’on compte de gros morceaux, en l’occurrence Ousmane Sonko et Karim Wade.

En ce qui concerne particulièrement Ousmane Sonko, c’est le contraire qui aurait étonné. Car, en délicatesse avec les lois de son pays, selon la Justice sénégalaise et s’étant installé dans le viseur du président Macky Sall, l’on imaginait difficilement comment il parviendrait à déjouer les nombreux pièges sur son chemin pour parvenir à prendre part à la présidentielle. Ses militants et sympathisants avaient d’ailleurs pris la pleine mesure de la situation préparant un plan B. Sans donc prendre part au scrutin, l’image de Sonko et ses idées seront bien présentes dans les débats visant à arracher les votes des Sénégalais pour le fauteuil présidentiel.

La liste validée publiée par le Conseil constitutionnel fera beaucoup jaser au sein de l’opposition

Et l’on peut, d’ailleurs, dire que le chemin de croix de l’opposant peut valoir à ses lieutenants un certain capital de sympathie dans les urnes, leur permettant, même si le PASTEF est dissous, de conforter leur assise dans le paysage politique du pays. En tout cas, c’est tout le mal que l’on puisse leur souhaiter, en ce moment où les dés sont définitivement jetés.

VALIDATION DES CANDIDATURES A LA PRESIDENTIELLE AU SENEGAL : Karim Wade, le dindon de la farce (msn.com)

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