Il y a d’abord les forces politiques qui gravitent autour de Benno Bokk Yakaar, la coalition au pouvoir. Le candidat de la majorité, l’actuel Premier ministre Amadou Ba, ne fait toujours pas l’unanimité au sein du camp présidentiel et il peine à porter le flambeau du favori. Vous avez également Idrissa Seck, arrivé 2e en 2019, mais qui a depuis perdu du terrain.

En face, on retrouve, entre autres, Bassirou Diomaye Faye, proche collaborateur d’Ousmane Sonko. En tout, quatre candidats en lice sont proches de l’opposant écarté de la course présidentielle.

Et selon Alioune Barro, membre fondateur du Pastef, « tous les 4 candidats feront une coalition pour aller ensemble à l’élection présidentielle. C’est certain. Donc, on attend d’abord que le président Ousmane Sonko soit informé et qu’il puisse nous dire ce qu’il pense, et que le bureau politique puisse décider. »

Présidentielle ouverte?

Également dans l’opposition, il y a la candidature de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, indique le politologue de Saint-Louis Maurice Soudieck Dione.

« C’est une élection ouverte, dans le sens où il est difficile de savoir quelle sera la configuration, l’allocation des forces politiques en présence au regard de l’échéance du 25 février prochain. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il y a aussi une certaine incertitude relative à l’attitude du peuple », affirme le professeur agrégé de science politique à l’université Gaston Berger de Saint Louis.

Pour Djibril Gningue, un influent acteur de la société civile, le processus électoral en cours a été marqué par plusieurs irrégularités et contestations qui pourraient compromettre le bon déroulement du scrutin le 25 février.

Il propose, « une concertation de 2 ou 3 jours par exemple entre les différents candidats, ceux qui ont été admis et ceux qui ont été recalés, entre les différents acteurs politiques pour arriver à un consensus minimal autour de l’organisation du scrutin. Cela pourrait permettre un scrutin transparent, libre et démocratique qui puisse donner des résultats crédibles et acceptables. »

La liste définitive inclut deux femmes, Rose Wardini, gynécologue et actrice de la société civile, et l’entrepreneure Anta Babacar Ngom. C’est la première fois que le Sénégal organise une présidentielle avec autant de candidats. Cinq candidats avaient été retenus lors de la présidentielle de 2019, remportée par le président Macky Sall.

Sénégal : le poids électoral des candidats à la présidentielle (msn.com)

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici