« Le passé, voilà le véritable enfer, on n’en sort jamais », écrivait le dramaturge français Armand Salacrou. Cette assertion corrobore parfaitement l’idée selon laquelle les turpitudes rattrapent toujours leurs auteurs. Et ce n’est pas l’ex- ministre de l’Intérieur gambien, Ousman Sonko, qui dira le contraire ; lui qui est aujourd’hui inquiété pour ses actes posés pendant son heure de gloire quand il était dans le gouvernement. En effet, Ousman Sonkon, ministre de l’Intérieur sous la dictature de Yayha Jammeh, est poursuivi pour des faits qui ont eu lieu entre 2000 et 2016. Il lui est reproché de s’être rendu coupable de crimes contre l’humanité liés à des actes de torture, enlèvements, violences sexuelles et extrajudiciaires.

C’est suite à une plainte déposée au pénal contre lui par TRIAL international, une ONG suisse, qu’Ousman Sonko avait été arrêté à Berne, en Suisse, le 26 janvier 2017. Le procès qui s’est ouvert le 8 janvier 2024, devrait durer plusieurs semaines. Il est rendu possible par la magie de la compétence universelle des juridictions helvétiques. Déjà, depuis la chute du régime en 2016, le président Jammeh et 69 de ses collaborateurs font l’objet de poursuites judiciaires pour crimes contre l’humanité, selon le rapport de la Commission-Vérité, Réconciliation et Réparation (CVRR)...

PROCES DE L’EX- MINISTRE GAMBIEN DE L’INTERIEUR A GENEVE : Ousman Sonko sera-t-il rattrapé par son passé ? (msn.com)

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