C’est un Général d’Armée et président de la transition tchadienne, sourire aux lèvres, qui a glissé son bulletin de vote dans l’urne le 17 décembre dernier, au quartier Ndjambal Ngato de Ndjamena, pour sans doute dire ‘’Oui’’ à la nouvelle Constitution soumise au vote de plus de huit millions de ses compatriotes. Il n’y a pas eu d’incidents majeurs durant cette journée électorale, malgré la grande affluence constatée devant les bureaux de vote dans la capitale, mais aussi dans beaucoup de localités à l’intérieur du pays.

Les Tchadiens ne se font guère d’illusion sur l’issue de ce scrutin référendaire, qui verra la nouvelle Constitution adoptée conformément aux vœux non seulement de la mouvance présidentielle, mais aussi du parti de l’opposition dite radicale de Succès Masra. La seule inconnue de cette « forfaiture anticonstitutionnelle » organisée par le gouvernement reste le taux de participation et surtout le score du ‘’Oui’’ qui, on s’en doute, sera inversement proportionnelle à la taille du président de la Transition.

Vous avez bien compris. En attendant la publication des résultats officiels, c’est déjà la bamboula chez tous ceux qui, à travers cette Constitution qui n’est qu’un lifting de celle de 1996, veulent remettre le Tchad sur le chemin de la démocratie, avec un président aux pouvoirs réduits à la tête d’un Etat unitaire, et « marqué à la culotte » par un parlement bicaméral dont le chef détiendra des pouvoirs insoupçonnés…

REFERENDUM CONSTITUTIONNEL AU TCHAD : C’est Deby-fils qui gagne au change (msn.com)

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