Les femmes sont sous-représentées que ce soit en tant qu’électrices que dans les fonctions dirigeantes, au sein des assemblées élues, dans l’administration publique, dans le secteur privé ou encore dans le domaine universitaire.

Plusieurs recherches ont démontré qu’elles sont confrontées à des obstacles tels que les pesanteurs culturelles qui puisent leurs origines dans les lois ou sont portées par des institutions discriminatoires. Ces dernières réduisent considérablement les possibilités pour les femmes de voter ou tout simplement de se porter candidates à un mandat politique.

Il faut également noter le fait que les femmes ont moins de chance que les hommes de suivre une formation, d’avoir un large carnet d’adresse pour nouer des contacts ou tout simplement – comme l’ont plusieurs rappeler nos invités – de bénéficier des moyens financiers conséquents leur permettant d’accéder à des postes de dirigeants.

Dans certains pays, des mesures ont été mises en place pour favoriser la candidature et l’élection des femmes à différents niveaux. Notons également l’existence de certains outils au niveau continental comme le protocole à la Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples relatifs aux droits des femmes en Afrique, également appelé le Protocole de Maputo, adopté en 2003, qui prévoit en son article 9 « le droit de participation au processus politique et à la prise des décisions ».

Lors de son tout premier Twitter space, la rédaction Afrique francophone de la Deutsche Welle a consacré une émission spéciale à cette thématique. Un moment d’échange au cours duquel des internautes aux profils divers et variés ont pris la parole : des femmes politiques, des femmes engagées dans la société civile, des juristes et des hommes qui se soucient de la participation actives des femmes aux prises des décisions.

De Kinshasa à Ouagadougou en passant Cotonou ou encore Dakar, les femmes ont quasiment pris le pouvoir sur notre antenne!

Ont participés à ces échanges :

-Mme Sibila Samiratou OUEDRAOGO, la plus jeune candidate aux élections législatives au Burkina Faso en 2020. Actuellement étudiante en fin de cycle master à l’Université Saint Thomas d’Aquin en Sciences Juridiques et Politiques (S.J.P), option droit public fondamental.

-Mme Francine Muyumba Furaha Nkanga, sénatrice et Ambassadrice de la RDC. Ancienne Présidente de l’Union Panafricaine de la Jeunesse.Présidente de la Commission de la Commission des Relations Extérieures du Sénat et membre du Comité du droit international humanitaire de l’Union Interparlementaire.

-Mme Chantal Faida, activiste sociale, elle dirige Restauration Africa center, un cabinet d’étude spécialisé dans le droit des femmes en République démocratique du Congo.

-Nick Elebe ma Elebe, directeur de l’OSISA (Open society initiative for southern Africa) pour la RDC.

-Linda J Bauma, avocate et spécialiste dans les questions de genre. (dw.com)

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