La nouvelle représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU dans le pays est arrivée dans la capitale dimanche 17 avril. Elle remplace le Sénégalais Mankeur Ndiaye à la tête de la Minusca, la mission de maintien de la paix des Nations unies en Centrafrique, dans un contexte tendu. Les relations entre l’ONU et les autorités sont en dent scie, mais les liens qui unissent Kigali et Bangui pourraient lui servir d’atout.
Nommée le 23 février dernier par Antonio Guterres, Valentine Rugwabiza vient de poser ses valises à Bangui. Elle remplace Mankeur Ndiaye après trois années particulièrement agitées à la tête de la Minusca.
L’an passé, les groupes rebelles ont été repoussés in extremis aux portes de la capitale. Les relations avec le gouvernement sont des plus tumultueuses. Arrestations de Casques bleus, violations de l’accord sur le statut des forces par l’armée nationale et ses alliés russes, que l’ONU accuse régulièrement d’empêcher ses enquêtes sur les violations des droits de l’homme.
Des dossiers bien connus par l’ancienne représentante permanente du Rwanda auprès des Nations unies. Pour y trouver une issue, la diplomate de 59 ans pourra sans doute compter sur les relais internes à la mission. Son pays est aujourd’hui le premier contributeur de troupes à la Minusca, jusqu’aux postes les plus stratégiques. Les Rwandais assurent par exemple la protection rapprochée du président Touadéra.
Une relation renforcée par des accords de coopération liant les deux pays dans les domaines du commerce, de l’exploitation minière et de la défense. En plus des Casques bleus, un bataillon de l’armée rwandaise est également déployé en Centrafrique en vertu d’un accord bilatéral.
Double tenant du titre, Al Ahly a battu le Raja Casablanca 2-1 en quart de finale aller de Ligue des champions, ce samedi 16 avril. Les Égyptiens, en supériorité numérique pendant 30 minutes, auraient pu s’imposer plus largement.
Vainqueurs de leur quart de finale aller de Ligue des champions 2-1, à domicile, ce 16 avril, Al Ahly et Petro Atletico aborderont leur match retour avec un léger avantage. De son côté, le Wydad Casablanca a réalisé l'exploit d'aller battre le CR Belouizdad en Algérie (0-1) malgré l'expulsion de Jalal Daoudi dès la 7e minute. En infériorité numérique quasiment toute la rencontre, les Marocains ont réussi à marquer et faire le dos rond.
Dans un stade du Caire incandescent, les doubles champions d’Afrique en titre ont bien été aidés par l'arbitre pour prendre les devants : le Congolais Jean-Jacque Ndala a montré le point de pénalty pour une main inexistante dans la surface malgré visionnage de la vidéo. Amr El Solia ne s’est pas fait prier pour le transformer (13e, 1-0).
Dix minutes plus tard, Hussein El Shahat doublait la mise du plat du pied sur un service du Sud-Africain Percy Tau (23e, 2-0). Ce dernier a ensuite manqué l’occasion de plier la rencontre, avant la réduction de l’écart de Mohamed Zrida (45e, 2-1).
Enhardis, les joueurs du Raja vont de nouveau concéder un pénalty pour une main volontaire de Marouane Hadhoudi, exclu à l'heure de jeu. Cette fois, le gardien marocain Anas Zniti a remporté son duel face à Amr El Solia pour laisser son équipe dans la partie. En souffrance à 10 contre 11, les Casablancais ont tenu lors de la dernière demi-heure et restent en vie avant le match retour au Maroc.
Sorti des poules pour la première fois depuis 2001, le Pétro Atlético a vite été cueilli à froid à domicile sur un coup franc direct du milieu de terrain de Mamelodi Sundowns Lyle Lakay (6e). Piqué, le club de Luanda a répliqué grâce au capitaine Tiago Azulão, à la réception d’un bon centre du latéral gauche To Carneiro (16e, 1-1). Sauvés par leur poteau, les Angolais ont pris les devants juste avant la pause : le gardien Wellington repousse la « Madjer » d’Azulão dans les pieds de Yano (47e, 2-1). Peu inquiété au retour des vestiaires, le Petro Atlético se déplacera donc en Afrique du Sud avec un léger avantage.
Ce vendredi, l'Espérance Tunis n’a pas réussi à trouver la faille contre l’ES Sétif (0-0). En Algérie, les quadruples champions d’Afrique ont globalement dominé cette rencontre, mais Ben Romdhane, Eduwo et Chaalali ont manqué de réussite : les deux premiers ont perdu leur duel face au gardien et le troisième a tapé la barre transversale sur un coup franc lointain. Tout se jouera à Tunis vendredi prochain.
Le Gouvernement du Sénégal et la Banque Islamique de Développement ont procédé, ce dimanche 17 avril 2022 à Djeddah, à la signature d’un accord de financement pour le projet de construction de l’autoroute Dakar-Tivaouane-Saint Louis.
Avec ce financement, la Banque Islamique de Développement participe pour un montant de 238 millions d’euros, soit près de 156 milliards de nos francs, à la réalisation de l’autoroute qui va relier Dakar à Saint Louis d’une longueur d’environ 200 km.
Cette autoroute passe par le Lac Rose qui abrite la nouvelle ville destinée à désengorger Dakar et sera la deuxième porte d’entrée et de sortie de la capitale en direction des villes septentrionales. A terme, cette ville couplée à Diamniadio va accueillir plus de 500 mille habitants.
Samedi soir, le parti La France insoumise (LFI) publiera les résultats de la consultation populaire qu'il a proposée en vue du second tour de l'élection présidentielle opposant Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Les électeurs de Jean-Luc Mélenchon constituent désormais la troisième force politique du pays. Leur vote, ou leur neutralité, est de fait un enjeu majeur du second tour de ce scrutin. Éclairage d'Erwan Lecoeur, politologue et spécialiste de l'extrême droite.
La Ligue Europa s'arrête en quarts de finale pour les Lyonnais, qui se sont inclinés jeudi face à West Ham (0-3). Dans le même temps, les Marseillais ont rejoint les demi-finales de Ligue Europa Conférence grâce à leur victoire sur la pelouse du PAOK Salonique (0-1).
L'Olympique lyonnais s'est lourdement incliné, jeudi 14 avril, à domicile face à West Ham (0-3) en quart retour de la Ligue Europa, tout comme le FC Barcelone contre l'Eintracht Francfort, alors que Marseille s'est qualifié pour les demies de Ligue Europa Conférence en battant à nouveau le PAOK Salonique (0-1).
Pas de miracle pour Lyon. À la traîne en championnat (10e), les Lyonnais comptaient sur une victoire finale en Ligue Europa pour accéder de nouveau à la Ligue des champions, "un rêve" de leur président Jean-Michel Aulas. Il n'en sera rien.
Au Parc OL, les joueurs de Peter Bosz n'ont jamais réussi à faire douter les Anglais, qui avaient tenu le match nul (1-1) en quart de finale aller à 10 contre 11 pendant la moitié du match.
Les deux buts des Hammers juste avant la mi-temps, par Dawson (38e) puis Rice (44e), ont douché les espoirs des Lyonnais, qui en ont encaissé un troisième après la pause (Bowen, 48e).
En demi-finale, les Londoniens retrouveront l'Eintracht Francfort, qui a battu le FC Barcelone au Camp Nou (2-3, 1-1 au match aller) contre toute attente. Pourtant dans une forme étincelante depuis plusieurs semaines, les Barcelonais ont été très friables en défense.
Un peu plus tôt, le RB Leipzig s'est montré solide pour s'imposer à Bergame face à l'Atalanta (0-2, 1-1 au match aller) et sortir vainqueur de ce duel entre deux équipes au football offensif.
Comme souvent cette saison, le club allemand a pu compter sur l'international français Christopher Nkunku, auteur d'un doublé et qui a porté à 30 son total de buts toutes compétitions confondues cette saison.
Deux ans après sa superbe campagne de Ligue des champions qui l'avait menée jusqu'au dernier carré, Leipzig retrouve une demi-finale européenne et poursuit sa progression.
Le club allemand retrouvera en demi-finale les Rangers, qui ont inversé la tendance à Glasgow face à Braga, en s'imposant (3-1) en prolongation après avoir perdu le match aller (1-0).
L'Olympique de Marseille a confirmé son succès du match aller (2-1) contre le PAOK Salonique en battant de nouveau le club grec, grâce à un but de son meneur Dimitri Payet (34e).
Après les incidents entre supporters en marge du quart de finale aller, il n'y eu cette fois pas de confrontation en tribune. Les supporters marseillais n'avaient pas été autorisés à se déplacer en Grèce.
L'OM jouera sa place pour une finale contre le Feyenoord Rotterdam, vainqueur du Slavia à Prague 3 à 1 (6-4 au score cumulé).
Humiliée en phase de groupe par Bodo/Glimt en Norvège (6-1), puis battue au match aller dans le même stade (2-1), l'AS Rome s'est bien rattrapée au Stadio Olimpico (4-0) en quart de finale retour de la Ligue Europa Conférence. Les joueurs de José Mourinho ont été emmenés par Zaniolo, auteur d'un triplé (23e, 29e, 49e), après avoir ouvert le score par Abraham.
La Louve affrontera les renards de Leicester en demi-finale de cette nouvelle compétition européenne entre clubs. Les joueurs de Brendan Rodgers ont aussi été renversants, cette fois au cours du même match : menés 1-0 à Eindhoven face au PSV, ils ont inscrit deux buts dans le dernier quart d'heure pour se qualifier (2-1). Source: France24
Déjà plus de 2,6 millions d'Ukrainiens ont franchi la frontière polonaise sur les 4,6 millions qui ont fui la guerre. Parmi eux, des chefs d'entreprises qui ont tout laissé derrière eux. Un tiers des sociétés ont dû cesser leur activité.
Cheveux blonds bouclés, teint pâle, les traits tirés par la fatigue, c'est dans un café à Varsovie qu'elle nous donne rendez-vous. Avant la guerre, Valentina Iousoupova tenait avec son mari une agence d'intérim à Jytomyr, à 130 km de Kiev : « Mon mari est avocat. Il conseille les entreprises polonaises qui veulent s'installer en Ukraine. En tout cas, il les aidait pour les questions juridiques. Fin février, au moment des manœuvres militaires russes près de la frontière, on était pour affaires à Lviv. »
Dès les premières heures de l'invasion, Jytomyr fait l'objet de bombardements. Immeubles, hôpitaux, mais aussi l'aéroport et la centrale thermique sont détruits. « Tu lis ça sur ton smartphone, mais tu ne comprends pas. On est quand même au XXIe siècle ! », s’exclame-t-elle. Valentina, enceinte, son mari et leur fille de 7 ans quittent alors l'Ukraine pour venir en Pologne. Cette femme énergique laisse toute sa vie derrière elle.
Née il y a 37 ans dans un petit village de Dovbyshi, dans la région de Jytomyr, Valentina est héritière de cette communauté polonaise qui avait, pendant des siècles, façonné cette partie de l'Ukraine occidentale. Parfaitement bilingue, elle termine en 2008 ses études de psychologie, mais ne trouve pas de travail. Elle signe alors avec une entreprise polonaise de BTP. L'Ukraine vit alors une crise parlementaire. Le président Viktor Iouchtchenko, pro-européen, s’oppose à Viktor Ianoukovitch, chef du Parti des régions et futur président pro-russe. Le pays est instable. Certains investisseurs quittent l'Ukraine, d'autres au contraire reviennent.
En 2014, c'est la guerre au Donbass. Valentina est alors déjà mariée et mère d'une petite fille. Evelina tourne autour de la table où nous sommes assises et fait des photos avec un smartphone. Sa mère poursuit : « Cela faisait un moment que l'on avait envie de créer notre propre société. À l'époque, bon nombre d'Ukrainiens cherchaient du travail à l'étranger. Ils quittaient leurs familles et partaient dans l'espoir d'une vie meilleure. Notre agence d'intérim proposait du travail en Pologne ou en République tchèque. On embauchait surtout des ouvriers dans le BTP. Mais aussi des soudeurs, très demandés en Allemagne. »
La guerre a mis à l’arrêt cette activité florissante. Aujourd'hui, Valentina et son mari, Rustam, mettent à profit leur expérience logistique pour organiser des convois d'aide humanitaire qui acheminent grâce à des minibus des colis à Jytomyr. Très investis, ils mobilisent leurs anciens prestataires. Valentina reste discrète sur leur situation personnelle, mais elle avoue qu'ils vivent de leurs économies. L’aide sociale et l'accès aux soins accordés en Pologne sont primordiaux pour cette femme sur le point d’accoucher.
Pourront-ils reprendre leur activité depuis la Pologne ? Les Iousoupov restent très attachés à leur pays, mais doutent que leur entreprise puisse continuer comme avant. L’idée serait même de tout vendre et s’installer en Pologne. Leur fille parle tous les jours au téléphone avec son arrière-grand-père laissé à Jytomyr. Vétéran de la Seconde Guerre mondiale, Zygmunt, 97 ans, a vu toute sa famille décimée par les Soviétiques, mais refuse de quitter sa ville. Rustam est, lui, d'origine tatare et polonaise. Russophone, il ne parle plus que l'ukrainien. Sa femme nuance : « Lors des manifestations pro-européennes de Maïdan en 2014, nous avons rencontré plein de gens qui avaient des origines différentes, comme nous. Je pense que la force de l'Ukraine réside dans son caractère multiculturel ».
Selon l'Agence des Nations unies pour les réfugiés, 700 000 personnes, sur plus de 2,5 millions arrivées en Pologne, ont décidé de rentrer. Et ce malgré la guerre qui continue...
La sélection officielle du 75e Festival de Cannes, qui se tiendra du 17 au 28 mai 2022, a été annoncée jeudi. Dix-huit films sont, pour l’instant, en lice pour la Palme d'or, dont trois réalisés par des femmes. Quatre des cinéastes sélectionnés ont déjà décroché cette récompense : les frères Dardenne, Hirokazu Kore-Eda, Cristian Mungiu et Ruben Ostlund. Le cinéaste ukrainien Sergeï Losnitza, habitué de la Croisette, est sélectionné en Séances spéciales et le Russe Kirill Serebrennikov, bête noire du Kremli en exil à Berlin, dans la liste des films hors-compétition.
Sont notamment attendus sur le tapis rouge cette année : Tilda Swinton et Idris Elba pour le nouveau film de Georges Miller, Anthony Hopkins et Léa Seydoux pour "Les crimes du futur" de David Cronenberg ou encore Pierre Niney et Isabelle Adjani dans "Mascarade" de Nicolas Bedos
Rendez-vous avec l’artiste Vegedream à l’occasion de la sortie de son nouvel album, "La Boîte de Pandore". Connu et reconnu dans le monde entier pour son titre hommage à l’équipe de France de football, championne du monde 2018, "Ramenez la Coupe à la maison", Vegedream revient sur son parcours extraordinaire, de son enfance à Gagnoa jusqu'à son invitation à l’Élysée. Dans cet épisode, les vidéos mystères sont offertes par Yssouf Diabaté (député-maire de Gagnoa) et Emma Lohoues.
A moins d’une victoire du Real Madrid le 28 mai prochain, au moins un joueur Africain remportera la Ligue des champions UEFA 2021-2022. Focus sur ceux engagés en demi-finales de la compétition.
Manchester City – Real Madrid
Riyad Mahrez sera le seul Africain engagé dans ce choc. Son rôle dans le parcours de Manchester City a été prépondérant cette année, avec 10 matches joués, 6 buts, 1 passe décisive et beaucoup de précision sur le flanc droit de l’attaque anglaise (85% de passes réussies, 23 dribbles). Le milieu offensif algérien va livrer de gros duels aux défenseurs madrilènes, Ferland Mendy et David Alaba notamment.
L’Afrique – de l’Ouest, notamment – sera bien représentée dans ce duel entre les Reds et le Sous-Marin Jaune. Le Sénégalais Sadio Mané (3 buts, 1 passe décisive) et l’Egyptien Mohamed Salah (8 buts) seront les fers de lance de Liverpool, soutenus par le défenseur camerounais Joël Matip (7 matches joués) et surtout le milieu de terrain guinéen Naby Keïta. Le numéro 8 ne cesse d’hausser son niveau de jeu et est devenu un élément important du système mis en place par l’entraîneur allemand Jürgen Klopp. Remportera-t-il une nouvelle fois le trophée, le 28 mai prochain, comme en 2019 avec Mané, Matip et Salah ?
Le Sénégalais Jackson Nicolas, qui n’a pas encore disputé la moindre minute en Ligue des champions, n’aura sans doute pas la même importance, côté Villarreal. C’est surtout de son compatriote Boulaye Dia que les supporters espagnols attendent beaucoup. En six matches de C1, l’avant-centre n’a en effet pas encore fait trembler les filets. Le milieu nigérian Samuel Chukwueze, à l’inverse, a été le héros du quart de finale retour face au Bayern Munich et voudra briller devant les caméras anglaises, lui qui serait convoité par plusieurs clubs de Premier League. L’Algérien Aïssa Mandi, arrivé l’été dernier, et l’Ivoirien Serge Aurier, débarqué en hiver, sont rarement titulaires en défense, avec le club ibère. Ils ont sans doute très envie d’effacer leur frustration des derniers mois, notamment à la CAN 2021 et en qualifications pour la Coupe du monde 2022.
Une délégation de députés européens était en visite en Tunisie en ce début de semaine. Ils ont rencontré le président Kaïs Saïed, la cheffe du gouvernement ou encore d’anciens élus du Parlement dissous. Inquiets face à ce qu’ils appellent la « concentration des pouvoirs » aux mains du président tunisien, ils ont pourtant fait montre d’une certaine modération dans leurs critiques.
Présidence, syndicats, partis ou encore société civile. Ils sont quatre députés européens à avoir sillonné Tunis pendant trois jours.
À l’issue de ces 72 heures sur le terrain, la délégation demande, à ce qu’un « débat véritablement inclusif » soit mis en place avant la tenue des législatives de décembre prochain voulues par le président Kaïs Saïed. Des préconisations qui ont des airs de vœux pieux.
« Je crois que l'on va évaluer à la fin de cette année au plus tard quelle réaction nous allons prendre, explique Michael Gahler, un des membres de la délégation européenne qui a fait le déplacement. Pour le moment nos programme et nos activités continuent mais avec une très claires observation de ce qui se passe ».
À ce stade, l’UE ne souhaite pas conditionner ses aides à un retour des contre-pouvoirs évincés par le président Kaïs Saïed. Bien au contraire, alors que la Tunisie peine à s’approvisionner en céréales, de nouvelles subventions vont même être débloquées.
« Comme conséquence de la guerre contre l’Ukraine, il y a vingt millions d’euros supplémentaires que l’Union Européenne a donné à la Tunisie afin de compenser les coûts supplémentaires », ajoute Michael Gahler.