Dans de nombreux pays africains, les chiffres relatifs à la participation électorale des jeunes révèlent une tendance préoccupante : faible inscription sur les listes électorales, abstention marquée, désintérêt croissant. Cette dynamique s’explique en partie par un décalage entre cette génération et les institutions politiques, parfois perçues comme éloignées de leurs attentes ou de leur réalité quotidienne. Ainsi, selon une étude de l’Union africaine (2021), seuls 34 % des jeunes de moins de 35 ans participent régulièrement aux élections, alors qu’ils représentent près de 60 % de la population. Le Cameroun n’échappe pas à ce constat partagé à l’échelle continentale…

Comment la jeunesse africaine transforme-t-elle la démocratie sans passer par les urnes ?