Face à une assemblée composée de chefs d’État, de décideurs économiques, de partenaires au développement et d’acteurs de la société civile, le Chef de l’État a salué l’institution panafricaine pour son rôle moteur dans la transformation structurelle des économies africaines. Le thème de cette édition – « Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique » offre, selon lui, une tribune propice pour repenser les leviers du développement: capital humain, financier et commercial.
Dans cette dynamique, la BAD, sous la houlette d’Akinwumi Adesina, poursuit son ambition de faire de l’Afrique un continent fort de ses ressources, de son intelligence et de sa jeunesse. Une vision partagée par le ministre N’guessan Koffi, qui a appelé à une approche inclusive pour accompagner les transitions multiples : démographique, climatique, technologique.
En marge des travaux, un évènement de haut niveau sur le deuxième Plan décennal de l’Agenda 2063 a mis en lumière les défis persistants, pauvreté, chômage des jeunes, faible transformation économique, tout en esquissant des pistes de solutions concrètes : meilleure coordination, financement accru, données fiables et implication citoyenne.
De toute évidence, l’heure est à l’accélération. Et la BAD, en soufflant ses soixante bougies, se veut plus que jamais le catalyseur du potentiel africain.