Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent sur une diversité de sujets autour du futur candidat du camp présidentiel à l’élection présidentielle de février 2024 après que Macky Sall a décidé de rendre le pouvoir après cette date qui fait rêver les militants de Pastef, ce parti de l’opposition qui compte investir son candidat Ousmane Sonko le 15 juillet prochain, faisant fi de ses condamnations par la justice sénégalaise.

L’Observateur fait des « révélations sur l’homme du président » Macky Sall, comme son candidat à l’élection présidentielle de février 2024, pour lui succéder à la tête de l’Etat sénégalais après qu’il a déclaré qu’il ne briguerait pas un troisième mandat. Selon le journal, le président Sall a défini un certain nombre de critères pour désigner ce potentiel successeur au pouvoir. Il doit être « un espoir pour les jeunes », avoir « une bonne présence et une image positive sur les réseaux sociaux », des points forts que ce candidat doit renforcer par « le poids de la vertu et les qualités humaines et professionnelles ».

Mais « pour le journaliste Assane Samb, l’éventail de choix de Macky Sall ne sera pas large car il cherche +un Medvedev (un scénario à la Russie avec un président qui peut revenir après un mandat de cinq ans de son homme). C’est le scénario auquel rêve Macky Sall. Donc, il choisira un allié fidèle qui n’a pas trop d’ambition et qui ne va pas le trahir. Ce dernier ne sera pas arrogant et ne cherchera pas trop à s’enrichir. Il faut qu’il obéisse au doigt et l’œil à Macky Sall, parce qu’en réalité, il va quitter le pouvoir sans quitter le pouvoir », explique cet analyste dans le journal.

Dans cette situation, Walf Quotidien souligne que les alliés du président Macky Sall, au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir), « perdent leur âme » pour la simple raison qu’ils « s’agrippent à ses basques alors que le moment est propice pour qu’ils reprennent leur indépendance » à presque sept mois de l’élection présidentielle.

C’est dans ces circonstances que le parti Pastef d’Ousmane Sonko donne rendez-vous le 15 juillet prochain à ses militants et sympathisants pour une « investiture par contumace » de son candidat pour la prochaine présidentielle, selon Bés Bi. Malgré la condamnation à deux ans ferme de leur leader, qui n’est toutefois pas incarcéré, mais vivant sous un blocus de forces de l’ordre qui lui empêche de sortir de son domicile dakarois depuis près de deux mois, le chargé de communication du parti, El Malick Ndiaye, affirme que la manifestation se tiendra « en présence de Sonko », non moins maire de Ziguinchor (sud) et classé troisième à la dernière présidentielle avec plus de 15% des suffrages.

Si plusieurs observateurs indiquent que « le leader de Pastef risque une invalidation » de sa candidature à cause de ses récentes condamnations par la justice sénégalaise pour corruption de la jeunesse face à la masseuse Adji Sarr et pour diffamation en appel devant le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, un juriste estime en revanche qu’Ousmane Sonko « n’est pas révocable de ses fonctions de maire malgré sa condamnation ».

Sur un autre sujet, Walf Quotidien et Bés Bi indiquent qu’au « moins 300 migrants » partis du Sénégal ces dernières semaines sont « disparus en mer » en tentant de rejoindre clandestinement l’Europe. Selon l’association d’aide aux migrants Walking Borders, ils étaient à bord de trois bateaux à destination des Îles Canaries, en Espagne. « Les deux bateaux qui transportaient plus de 100 personnes sont portés disparus depuis 15 jours en tentant de rejoindre l’Espagne. Quant au troisième bateau, il avait à son bord environ 200 personnes et avait quitté le Sénégal le 27 juin », a expliqué Helena Maleno, l’une des responsables de Walking Borders.

Le Soleil fait focus sur Yacine Fall, une élève de terminale qui a décroché cette année le baccalauréat « avec une moyenne de 17,96 sur 20 », un résultat obtenu après « un long bail avec l’excellence » parce qu’elle fut déjà « meilleure élève du Sénégal au Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) en 2020 ».

Au baccalauréat, « elle a décroché son parchemin avec une mention +très bien+, avec des notes incroyables : 19 en histoire et géographie, 17 en philosophie, 18 en éducation physique et sportive, et 17 en mathématiques tout simplement parce qu’elle a paniqué », confie-t-elle au journal même si elle trouve que ce résultat n’a rien d’exceptionnel. « J’ai juste fait ce que je devais faire », indique la bachelière originaire de Kébémer (nord), la ville natale du troisième président du Sénégal, Abdoulaye Wade (2000 – 2012).

Présidentielle 2024 : Macky Sall « cherche » son candidat, Pastef investit le sien (msn.com)

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