La Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) a plaidé jeudi pour l’introduction d’‘’une clause d’éternité’’ dans la Constitution sénégalaise, dans le but de mettre définitivement fin aux turbulences politiques que traverse le pays depuis trois ans.

‘’Il faut introduire une clause d’éternité dans la Constitution, qui devrait intégrer la forme républicaine de l’Etat, le nombre de mandats bloqué à deux et le mode d’élection du président de la République’’, a déclaré Djibril Gningue, le directeur exécutif de la Plateforme de la société civile pour la transparence des élections, l’une des composantes de SOS/Paix.

S’exprimant lors d’un atelier consacré aux conclusions de la participation de la société civile au dialogue national, il a estimé que l’introduction d’une telle clause pourrait ‘’permettre d’approfondir le processus démocratique et de consolider notre modèle démocratique’’.

Ce modèle, bien qu’étant ‘’déjà bon’’, comporte ‘’quelques zones de turbulences [et] vulnérabilités’’, a souligné M. Gningue.

Pour ce représentant de SOS/Paix à la commission politique du dialogue national, ‘’une clause d’éternité fera qu’aucun président de la République ne pourra, en modifiant la Constitution, toucher à ces aspects-là’’. Elle va également permettre, selon lui, de ‘’consolider de façon définitive le socle institutionnel du Sénégal et renforcer notablement la démocratie et le modèle démocratique sénégalais’’.

Il estime que cette question devrait être prise ‘’très au sérieux’’, parce qu’‘’elle a été à l’origine d’événements douloureux que notre pays connaît depuis trois ans’’.

SENEGAL-POLITIQUE / La société civile suggère une ‘’clause d’éternité’’ dans la Constitution pour éviter les désordres politiques (msn.com)

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