Au Tchad, le procès des six leaders interpellés après la marche contre la politique française le 14 mai dernier s’ouvre ce lundi à Moussoro à 300 km au nord de la capitale. Une audience délocalisée pour des raisons de sécurité mais qui sera boycottée par les avocats des prévenus.

Le parquet du tribunal de première instance de Ndjamena a jugé nécessaire de délocaliser le procès des six militants à Moussoro à 300 km au nord de la capitale pour des raisons de sécurité. L’équipe en charge du procès est arrivée à Moussoro ce dimanche après-midi. 

Dès l’annonce de la délocalisation de l’audience, le conseil de l’ordre des avocats dont deux membres font partie des prisonniers a dénoncé une procédure illégale et prévient qu’aucun avocat ne sera présent au procès.  

C’est donc sans défense que les six leaders d’opinion comparaîtront ce lundi.  

Selon de bonnes sources, pour tenter de délégitimer la procédure, les prévenus n’entendent ne répondre à aucune question des juges. Pendant ce temps, l’Union des syndicats du Tchad et de nombreuses associations de la société civile qui font pression sur le gouvernement ont promis de durcir leur position si les militants ne sont pas purement et simplement relâchés. (rfi.fr)

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