En RDC, la proposition de loi portant sur la révision de la loi électorale est envoyée à la Commission politique, juridique et administrative de l’Assemblée nationale. Ce processus se fait sur fond de méfiance de plus en plus accrue entre les différents acteurs. La plénière de vendredi dominée par l’Union sacrée, la plateforme de Félix Tshisekedi, avait rejeté une série de propositions du G13, collectif de parlementaires et de la société civile, initiateur du texte.

L’interdiction aux candidats de choisir comme suppléants les membres de leur famille biologique a été rejetée. Le même sort a été réservé à la proposition d’interdire aux candidats de distribuer de l’argent pendant la campagne électorale. Les députés ont également recalé la proposition de rendre public la cartographie électorale avant la publication du calendrier électoral.

Le G13 avait aussi suggéré l’institution d’une sanction contre le président de la Céni en cas de refus de publication des résultats bureau de vote par bureau de vote. Cette proposition a été aussi exclue.

Mais que reste-t-il du texte originel ? Rien, selon un membre du G13 qui estime que leurs propositions ont été vidées de leur substance. La coalition sera en réunion cette semaine pour fixer sa position sur la suite à donner à ces réformes.

Entre-temps, Lamuka de Martin Fayulu et FCC de Joseph Kabila considèrent que le climat à l’Assemblée nationale ne favorise plus un débat serein. Ces plateformes proposent des échanges hors du cadre parlementaire sur les principales options à lever. (rfi.fr)

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