600 millions de dollars d’ivoire sont stockés par le pays, depuis l’interdiction mondiale de vente des défenses d’animaux promulguée en 1989.

Afin de vendre son stock d’ivoire, le Zimbabwe demande l’aide de l’Union européenne. 600 millions de dollars d’ivoire remplissent les coffres du pays, en raison de l**’interdiction mondiale de la vente des défenses d’animaux** promulguée en 1989.

Depuis, 163 000 tonnes d’ivoires et 67 tonnes de cornes de rhinocéros ont été conservées. Mais ce stockage à un coup. Et la vente permettrait d’utiliser les fonds au profit des communautés locales vivant aux abords des réserves d’animaux.

« Nous demandons le soutien de l’Union européenne pour que le Zimbabwe soit autorisé à vendre en une seule fois son stock national d’ivoire », a expliqué Fulton Mangwanya, directeur général de l’Autorité de gestion des parcs et de la faune sauvage du Zimbabwe. « Les éléphants meurent naturellement, nous collectons tout cet ivoire pour le conserver, mais cela a un coût. »

Plusieurs diplomates de l’Union européenne se sont rendus au Zimbabwe pour visiter les réserves en ivoire et étudier la demande du pays.

« Nous demandons un soutien pour aller à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) afin qu’ils comprennent le problème des réserves d’ivoire que nous avons », ajoute le directeur général.

Il y a trois ans, le Botswana, la Namibie et le Zimbabwe, qui abritent la plus grande population d’éléphants au monde, avaient demandé l’autorisation de vendre leur ivoire, mais la demande avait été rejetée par le CITES. (euronews)

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