idjan. Un décès a été rapporté. C’est la cinquième fois qu’une épidémie de dengue est constatée à Abidjan depuis 2008. Une campagne de démoustication a été lancée, vendredi 6 mai, dans la zone de Cocdy-Bingerville où se concentrent la plupart des cas.

La dengue se transmets par le moustique tigre et présente des symptômes similaires à ceux du paludisme. Joint par RFI, le professeur Joseph Bénié Bi Vroh, directeur de l’Institut national d’hygiène publique, appelle donc à la vigilance.

« C’est une maladie, dit-il, qui se caractérise par des maux de tête, des courbatures, une fièvre élevée et des douleurs au niveau des articulations. La forme sévère se caractérise par des saignements, des douleurs abdominales et des vomissements qui peuvent entraîner le décès du malade. Ce que je peux conseiller c’est, devant ces signes, de se rendre immédiatement dans un centre de santé pour faire le diagnostic. »

Éliminer les lieux de reproduction

« La dengue est une maladie à transmission par le moustique tigre et donc, la lutte repose essentiellement sur la lutte anti-vectorielle qui consiste à éliminer tous les lieux de reproduction des moustiques comme toutes les retenues d’eau après chaque pluie, les eaux stagnantes. Il faut éviter des gadoues dans les maisons et, aux alentours, des récipients contenant de l’eau, notamment dans notre contexte ici avec les canaris, comme les casseroles ou encore les vieux pneus. Il faut également désherber autour des maisons et mettre des grilles anti-moustiques aux portes et fenêtres. Je dois préciser aussi que c’est un moustique  qui a une biologie particulière, en ce sens qu’il pique surtout l’après-midi », rappelle Joseph Bénié Bi Vroh. (rfi.fr)

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