Alors que le royaume chérifien fait face à une hausse des prix des denrées alimentaires et des carburants accentués par la guerre en Ukraine, l’accord scellé par le gouvernement et les principales organisations syndicales et le patronat prévoit notamment de revaloriser de 10% le salaire minimum.

De 320 euros, le salaire minimum marocain passera à 333 euros d’ici les deux prochaines années. Les trois centrales syndicales les plus représentatives du pays ont aussi négocié une augmentation des allocations familiales à partir du quatrième enfant.

Ces mesures sociales s’insèrent dans un contexte de crise économique. À cause d’une inflation record, les prix à la consommation ont augmenté de 5% cette année. Du jamais vu depuis 20 ans. Ainsi, pour un plein d’essence, les Marocains doivent désormais débourser 12 euros de plus.

Et si les denrées alimentaires n’étaient pas non plus épargnées par cette hausse des prix, la guerre en Ukraine n’a pas arrangé la situation car, plus d’un quart du blé importé au Maroc provient d’Ukraine. Des prix que l’agriculture locale qui représente 14% du PIB du pays, ne peut pas pallier. Le pays connaît en effet une sècheresse sans précédent.

En ce mois de ramadan, beaucoup de Marocains ont dû se serrer la ceinture. Des conditions de vie difficiles que le gouvernement semble avoir pris en compte en promettant, la semaine dernière, de débloquer des aides à hauteur de plusieurs milliards d’euros dans différents secteurs de l’économie. (rfi.fr)

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