Au Burkina Faso, les stylistes et les couturiers bénéficient de l’appui du gouvernement pour se mettre au niveau du marché international. Le styliste Sébastien Bazemo a ainsi reçu l’appui du Fonds de développement culturel et Touristique pour faire bénéficier ses équipes de formations. D’une façon générale, cette année, le Programme d’Appui aux Industries créatives à reçu 11 milliards de francs CFA pour 74 projets soutenus dans le monde de la culture. Ce programme est co-financé par l’Union européenne, l’État burkinabè, le Fonds africain pour la culture et la coopération suisse.
Durant un mois, les couturiers de la maison Sébastien Bazemo ont bénéficié d’une formation sur la haute couture européenne. Grégoire Lavri est le chef d’atelier. « Avant, on travaillait à main levée », explique-t-il. « Chose qui était un peu difficile. Quand tu travailles à main levée, il y a des traces. Et là, elle est venue (la formatrice, ndlr) nous montrer l’utilité du patronage dans le travail. »

La formation a concerné les exigences de nouvelles tendances de la mode internationale, selon Rose Bombo, modéliste et créatrice de mode venue de Paris pour l’occasion. « Le but est de permettre aux couturiers africains de vendre à l’international », dit Rose Bombo. « Mais le vêtement africain, c’est toujours approximatif, parce que nous, nous cousons un peu au pif. Mettons-nous au barème international. Ce barème n’est ni français, ni burkinabè, ni camerounais, il représente les tailles de la morphologie humaine. Respectons déjà le style pour commencer. Et c’est cela que j’ai travaillé avec eux. » … suite de l’article sur RFI

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