D’après la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (Sonagess), sur certains marchés de collecte, les prix du maïs et du sorgho blanc ont augmenté de plus de 40% par rapport à la même période, l’an dernier. Le mil local lui connaît une hausse de 24%. Cette augmentation touche aussi les aliments de bétail comme le tourteau, et pèse lourdement sur le portefeuille des Burkinabè.

Sur le marché de Sankaryaaré, le plus important point de vente de céréales de la capitale, Ousseini Ouedrago vend du tourteau. Ou plutôt il essaie car il a dû augmenter ses prix : « 7 000 [francs CFA] le sac, pour 32, 33 kg. Avant, je le vendais 5 500, 6 000. Il y a des jours où l’on ne vend rien. On se débrouille, il n’y a pas beaucoup d’argent. La vie se complique, de jour en jour. »

Deux raisons expliquent cette hausse : les faibles pluies et l’insécurité qui ont gravement nui à la campagne agricole. Les hommes ont peu cultivé et aujourd’hui, l’offre n’est pas à la hauteur de la demande. … suite de l’article sur RFI

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