En Centrafrique, les conséquences humanitaires du conflit s’aggravent de jour en jour. À l’insécurité alimentaire s’ajoutent les violences sexuelles perpétrées par les groupes armés. À Paoua, celles-ci sont légion.

C’est une large paillote protégée des regards par une enceinte en taule. Une douzaine de femmes de tous âges sont assises en cercle et prennent la parole à tour de rôle. « Je partais au champ quand deux hommes en armes m’ont attrapée et m’ont violée tous les deux en m’attachant les mains. Après l’incident, j’ai quitté mon village pour aller à l’hôpital, mais je n’ai pas réussi à trouver de moyens de transports alors j’ai marché 50 km à pied pour venir jusqu’à Paoua », raconte l’une d’elles.

Les victimes ont 72 heures pour rejoindre l’hôpital et recevoir les médicaments contre les maladies sexuellement transmissibles, ainsi qu’une pilule du lendemain. Mais avec l’état des routes, la plupart des victimes n’arrivent pas à temps… suite de l’article sur RFI

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