Le Niger est sur la voie de se doter d’un office nigérien de la population (ONP). Objectif : mieux maîtriser la croissance démographique galopante dans le pays. Un comité interministériel d’orientation sera mis en place et toutes les sensibilités du pays seront invitées. En réduisant le taux de natalité, l’État entend mieux profiter des dividendes démographiques sans lesquels le pays ne peut pas se développer.

Avec environ 23 millions d’habitants, le Niger est l’un des pays qui a le taux de fécondité le plus élevé du monde (entre 6 et 7,2 enfants par femme), un taux de natalité de 3,9%, et où la prévalence contraceptive est la plus faible de la sous-région ouest-africaine.

Selon une étude de la Banque mondiale, une fécondité élevée pose des risques pour la santé des enfants et de leur mère. Cela nuit également à l’investissement dans le capital humain et anéantissent l’impact de la croissance économique.

Depuis plus de 40 ans, fait remarquer le Dr. Idi Illiassou Mainassara, ministre de la Santé publique et de la Population, le Niger cherche à améliorer les indices-clé du développement mais en vain, d’où la nécessité de créer, selon lui, l’Office nigérien de la population (ONP), en vue d’améliorer la transition démographique, autrement dit la maîtrise de la croissance démographique et surtout la capture des dividendes démographiques.

Sous le contrôle du chef de l’État nigérien, un comité interministériel d’orientation sera mis en place. Toutes les sensibilités religieuses, sociales ainsi que les personnes de ressources seront impliquées avec, cette fois-ci, une obligation de résultats, précise une source gouvernementale.

Au Niger, 22% du budget du Niger sont consacrés à l’Éducation nationale et 40% des classes sont en paillote, soit 36 000 classes. (rfi.fr)

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