Une réunion du comité d’urgence de l’OMS Organisation Mondiale de la Santé est prévue jeudi 21 juillet face à la variole du singe. Cette maladie infectieuse, qui se caractérise par l’apparition d’éruptions cutanées, continue de progresser aux États-Unis et en Europe. En Afrique de l’Ouest, des cas ont été confirmés au Nigéria, au Ghana et au Bénin. Une session de formation de virologues des 15 pays de la Cédéao s’est achevée mercredi 20 juillet à Dakar, à l’initiative de l’Organisation ouest-africaine de la santé.
« Pas de panique », assure le Docteur Ousmane Faye, responsable du département de virologie à l’Institut Pasteur de Dakar : la variole du singe (« monkeypox » en anglais) est endémique dans plusieurs pays d’Afrique. Mais face à la recrudescence ces cas, il faut anticiper :
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La maladie, rappelle l'OMS, "est grave et souvent mortelle. Les taux de létalité ont varié de 25% à 90% lors des épidémies précédentes".
C’est le bureau Afrique de l’Organisation Mondiale de la santé qui l’a annoncé lundi ; la République démocratique du Congo vient de déclarer la fin de sa 14e épidémie d'Ebola. L’épidémie déclarée le 23 avril à Mbandaka ; chef-lieu de la province de l’Équateur a fait 5 morts.
Il s'agissait de la 3e épidémie relevée dans cette province depuis 2018. Durant la précédente, qui avait duré de juin à novembre 2020, il y avait eu 130 cas confirmés et 55 décès, rappelle l'OMS.
La carte de la vaccination a été jouée au cours de cette épidémie. Environ de 2 104 personnes ont été vaccinées contre la fièvre hémorragique.
Identifié pour la première fois en 1976 en RDC (ex-Zaïre), le virus Ebola se transmet à l'homme par des animaux infectés. La transmission humaine se fait par les liquides corporels, avec pour principaux symptômes des fièvres, vomissements, saignements, diarrhées. (euronews)
Au total, il s’agit de 1392 cas suspectés et 44 confirmés. Ce décompte concerne les cas enregistrés du début de l’année jusqu’à mi-mai, et repose sur des rapports préliminaires. Les cas ont été signalés au Cameroun, en République centrafricaine (RCA), en République démocratique du Congo (RDC), au Libéria, au Nigéria, en République du Congo et en Sierra Leone. Le nombre de cas signalés en 2022 est légèrement inférieur à la moitié des cas enregistrés en 2021.
Les symptômes de la maladie apparaissent sous la forme de fièvre, d’enflement des ganglions lymphatiques et de douleurs musculaires, avec des signes de fatigue, des frissons et une éruption cutanée, semblable à celle de la varicelle, sur les mains et le visage, la plante des pieds, les organes génitaux et d'autres parties du corps.
La variole du singe est un virus rare similaire à la variole humaine, qui a été détectée pour la première fois en République démocratique du Congo dans les années 1970. Cependant, ce virus qui se transmet de l’animal à l’homme, a été découvert pour la première fois en 1958 au sein d'un groupe de macaques (singes) qui étaient étudiés dans un laboratoire à des fins de recherche, d'où son nom.
pour mémoire, depuis 2014, cette zoonose a fait son apparition au Cameroun. Le foyer de Mbinang (arrondissement de Minta dans la région du Centre, mais plus proche de Belabo dans la région de l’Est). La maladie a fait irruption notamment chez les chimpanzés du sanctuaire de Sanaga- Yong.
Généralement, les cas chez les animaux précèdent les cas humains. Minta a depuis lors un classement de "zone à risque", au même titre ainsi que les zones limitrophes de Belabo et Diang. La variole de singe sévit en Afrique tropicale (forêts d’Afrique centrale et occidentale).
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Des cas avérés ou présumés de variole du singe ont été recensés dans plusieurs pays occidentaux. Ces infections suscitent des interrogations scientifiques, car cette maladie virale s'observe habituellement surtout dans le centre et l'ouest de l'Afrique, où elle est transmise par les animaux.
Portugal, Espagne, Canada, Italie... Plusieurs dizaines de cas suspects ou confirmés de variole du singe ont été détectés depuis début mai en Europe et en Amérique du Nord, laissant craindre un début de propagation de cette maladie.
Le Royaume-Uni, qui a le premier signalé des cas, détectés à partir du 6 mai, a porté mercredi soir à neuf le nombre total de personnes infectées. Mercredi, l'Espagne, le Portugal, le Canada et les États-Unis ont, tour à tour, signalé avoir repéré la présence de la variole du singe, ou ce qui semble l'être, sur leur territoire.
Les deux pays de la péninsule ibérique ont rapporté avoir recensé une quarantaine de cas suspects ou confirmés de cette maladie, ce qui a conduit les autorités espagnoles et portugaises à déclencher une alerte sanitaire nationale. Au Canada, plus d'une dizaine de cas suspects étaient mercredi en cours d'examen à Montréal, selon la chaîne publique Radio-Canada, qui cite les autorités sanitaires de la ville. Et aux États-Unis, un homme qui s'était récemment rendu au Canada a été dépisté positif à cette maladie dans l'État du Massachusetts. Les autorités se veulent globalement rassurantes, soulignant ainsi en Espagne et au Portugal que la maladie est peu contagieuse entre humains.
L'Italie a signalé jeudi son premier cas, une personne revenant des Canaries qui a été placée à l'isolement à l'hôpital Spallanzani à Rome. L'hôpital a fait état de deux autres cas suspects.
Le virus a été découvert pour la première fois chez des singes en 1958, d'où son nom. La maladie a ensuite été identifiée pour la première fois chez l'homme en 1970 en RDC (ex-Zaïre) chez un garçon âgé de neuf ans vivant dans une région d'où la variole avait été éliminée depuis 1968. Depuis 1970, des cas humains de variole du singe ont été signalés dans 10 pays africains. Au printemps 2003, des cas ont aussi été confirmés aux États-Unis, marquant ainsi la première apparition de cette maladie en dehors du continent africain.
La maladie se manifeste par de la fièvre, des maux de tête puis une éruption cutanée. Il n'existe pas de traitement spécifique. Les malades, placés à l'isolement, se rétablissent en grande majorité spontanément au bout de deux à trois semaines. Selon les épidémies, le taux de létalité a énormément varié, mais il est toujours resté inférieur à 10%. Les cas graves se produisent plus généralement chez les enfants.
L'infection des cas initiaux résulte d'un contact direct avec du sang, des liquides biologiques ou des lésions cutanées ou muqueuses d'animaux infectés. La transmission interhumaine peut résulter de contacts étroits avec des sécrétions infectées des voies respiratoires, des lésions cutanées d'un sujet infecté ou d'objets récemment contaminés par des liquides biologiques ou des matières provenant des lésions d'un patient.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué lundi s'intéresser de près au fait que certains des cas au Royaume-Uni semblent avoir été transmis au sein de la communauté homosexuelle. Mais « n'importe qui, quelle que soit son orientation sexuelle, peut propager la variole du singe », ont souligné aux États-Unis les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence sanitaire fédérale du pays.
La variole humaine est officiellement éradiquée depuis 1980 grâce à des campagnes de vaccination massives, mais le vaccin, qui protège également contre la variole du singe, a depuis été progressivement abandonné. (rfi.fr)
« Après le sacre de 2019, j’ai le plaisir de vous annoncer que le comité de distinction SPADE (Super prix africain de l’excellence) m’a encore élu pour la deuxième fois consécutive : meilleur chercheur africain en économie de la santé pour le compte de l’année 2022, les deux années antérieures ayant été plombées par la crise sanitaire », a-t-il écrit.
Munie d'un parcours assez atypique, ce jeune chercheur et natif d'Ebolowa (région du Sud Cameroun) âgé de 35 ans, est titulaire d’un Doctorat PhD en Economie, Mathématiques et Econométrie, spécialisé en Economie de la Santé (avec mention Très honorable et félicitations du Jury) depuis 2011.
Il est également l’auteur de plusieurs livres dans le domaine scientifique et de moult présentations à des conférences et séminaires dans les Institutions de référence tels que la Banque Mondiale et plusieurs ministères de son pays.
Dr Albert Ze s'intéresse à la recherche ; notamment dans les domaines de l'économie de la santé, du développement durable, de l'accès à la terre, de l'économie agricole, de la gestion des risques, de la résilience des systèmes complexes et de la politique de santé. Il est co-auteur du livre « le Fardeau socio-économique du paludisme en Afrique : une analyse économique, Publié dans les Presses Universitaires de Laval, Canada », et co-auteur des articles « Flux d'investissements directs étrangers, accès à la terre et marche foncière au Cameroun, stimulus pour le commerce intra-régional » et « Gender responsive microcredit policy, inclusive growth and food security in Cameroon », présentés lors de la Conférence inaugurale sur la politique foncière en Afrique.
Il a été le lauréat du Prix Africain de l’Excellence pour l’année 2019 qu'il a reçu en Côte d'Ivoire le 5 octobre 2019. Accueilli en Côte d'Ivoire par le Comité scientifique du Super Prix africain de l'Excellence (SPADE), il a honoré le Cameroun en recevant la distinction de "Meilleur chercheur en santé pour le Développement 2019".
En rappel, SPADE récompense chaque année les chercheurs et les personnalités africaines qui se démarquent dans chacun de leurs domaines de compétences.
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Le coordinateur du Centre national des opérations publiques d’urgence au ministère de la Santé et de la protection sociale, Mouad Mrabet, a annoncé ce soir l’enregistrement de trois cas suspects de la variole du singe (monkeypox) au Maroc.
Le responsable a déclaré que dans le cadre de la stratégie proactive du ministère de la Santé et de la protection sociale pour faire face aux urgences de santé publique, ainsi qu’aux alertes, le département a interagi en conformité avec l’état de vigilance mondiale liée au monkeypox en mettant en place un système de suivi épidémiologique, ainsi que de surveillance clinique des cas suspects.
Dans ce contexte, il a révélé que trois cas suspects étaient surveillés dans le pays, précisant qu’ils sont en bonne santé et sont désormais sous observation médicale, dans l’attente des résultats des analyses prochaines. (Yabiladi)
Une campagne de vaccination de masse sera lancée pour endiguer la maladie.Le ministère de la Santé du Zimbabwe a annoncé, hier jeudi, une épidémie de rougeole dans la province de Manicaland, à la frontière avec le Mozambique. A ce jour, 72 cas ont été détectés dont 14 morts, tous des enfants. « Parmi les cas signalés, seuls neuf avaient été vaccinés, tandis que les autres n'avaient pas été vaccinés ou leur statut vaccinal était inconnu », a précisé le ministère. Il a annoncé le lancement d'une campagne de vaccination de masse dans la province. « Pour contrôler cette épidémie, le ministère a lancé une campagne de vaccination de masse dans le district de Mutasa, dans la province de Manicaland, ciblant le groupe d'âge de six mois à quinze ans, indépendamment de leur statut vaccinal », a-t-il déclaré. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'administration de deux doses de vaccin contre la rougeole confère une protection durable contre cette maladie potentiellement mortelle. La rougeole est l'une des six maladies qui tuent des enfants au Zimbabwe, avec la poliomyélite, la diphtérie, la coqueluche, le tétanos et la tuberculose.
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idjan. Un décès a été rapporté. C’est la cinquième fois qu’une épidémie de dengue est constatée à Abidjan depuis 2008. Une campagne de démoustication a été lancée, vendredi 6 mai, dans la zone de Cocdy-Bingerville où se concentrent la plupart des cas.
La dengue se transmets par le moustique tigre et présente des symptômes similaires à ceux du paludisme. Joint par RFI, le professeur Joseph Bénié Bi Vroh, directeur de l’Institut national d’hygiène publique, appelle donc à la vigilance.
« C’est une maladie, dit-il, qui se caractérise par des maux de tête, des courbatures, une fièvre élevée et des douleurs au niveau des articulations. La forme sévère se caractérise par des saignements, des douleurs abdominales et des vomissements qui peuvent entraîner le décès du malade. Ce que je peux conseiller c’est, devant ces signes, de se rendre immédiatement dans un centre de santé pour faire le diagnostic. »
« La dengue est une maladie à transmission par le moustique tigre et donc, la lutte repose essentiellement sur la lutte anti-vectorielle qui consiste à éliminer tous les lieux de reproduction des moustiques comme toutes les retenues d’eau après chaque pluie, les eaux stagnantes. Il faut éviter des gadoues dans les maisons et, aux alentours, des récipients contenant de l’eau, notamment dans notre contexte ici avec les canaris, comme les casseroles ou encore les vieux pneus. Il faut également désherber autour des maisons et mettre des grilles anti-moustiques aux portes et fenêtres. Je dois préciser aussi que c’est un moustique qui a une biologie particulière, en ce sens qu’il pique surtout l’après-midi », rappelle Joseph Bénié Bi Vroh. (rfi.fr)
L’Organisation mondiale de la santé a confirmé que huit autres pays ont signalé des cas d’hépatite mystérieuse chez les enfants.
Cela porte à 20 le nombre total de pays avec des cas. À l’échelle mondiale, 228 enfants ont été atteints d’une forme inhabituelle de maladie du foie et 50 autres cas suspects sont en cours d’enquête. Un décès a été confirmé mais quatre autres sont suspectés et 18 enfants ont nécessité une greffe de foie.
La plupart des cas ont été détectés en Europe, mais il en existe d’autres dans les Amériques, le Pacifique occidental et l’Asie du Sud-Est.
Les scientifiques sont déconcertés par la vague de cas car aucun des enfants touchés n’a été testé positif pour les virus normaux à l’origine de l’hépatite. On pense que les adénovirus, qui causent normalement le rhume et les punaises de l’estomac, sont les coupables, bien qu’ils provoquent rarement une inflammation du foie. On craint que les confinements n’aient affaibli l’immunité des enfants contre des virus normalement bénins et des enquêtes cherchent également à savoir si un adénovirus muté ou Covid sont impliqués. Mais les scientifiques britanniques ont admis qu’il pourrait s’écouler au moins trois mois avant que les chefs de la santé ne sachent exactement ce qui se cache derrière la vague de cas.
Le porte-parole de l’OMS, Tarik Jasarevic, a déclaré aux journalistes à Genève mardi: « Au 1er mai, au moins 228 cas probables ont été signalés à l’OMS par 20 pays, et plus de 50 cas supplémentaires font l’objet d’une enquête. »
La plupart des cas ont été détectés au Royaume-Uni (145) et aux États-Unis (20), qui disposent de certains des systèmes de surveillance les plus solides. Il avait précédemment annoncé que des cas d’hépatite « d’origine inconnue » avaient été confirmés en Irlande, en Espagne, en France, en Allemagne, en Belgique, en Italie et aux Pays-Bas, ainsi qu’en Israël, au Danemark, en Norvège et en Roumanie.
Dans sa première mise à jour sur l’épidémie d’hépatite depuis le 23 avril, l’OMS a déclaré que les cas se sont propagés à huit autres pays. L’agence n’a pas révélé quels pays avaient signalé les cas supplémentaires, mais d’autres organismes de santé ont révélé que l’Autriche, l’Allemagne, la Pologne, le Japon et le Canada avaient détecté des cas, tandis que Singapour enquête sur un cas possible chez un bébé de 10 mois.
Lundi, l’Indonésie a déclaré que trois enfants étaient morts d’une suspicion d’hépatite de cause inconnue. Les 145 enfants touchés en Grande-Bretagne, qui étaient principalement âgés de cinq ans et moins, ont d’abord souffert de diarrhée et de nausées, suivies d’une jaunisse – jaunissement de la peau et du blanc des yeux.
L’OMS a confirmé un décès, bien qu’elle n’ait pas révélé le lieu. Un décès aux États-Unis fait l’objet d’une enquête, ainsi que les trois en Indonésie. Les chefs de la santé britanniques ont déclaré à MailOnline mardi qu’aucun décès par hépatite n’avait été enregistré en Grande-Bretagne.
Les jeunes en Indonésie, âgés de deux, huit et onze ans, souffraient de fièvre, de jaunisse, ainsi que de douleurs abdominales, de vomissements, de diarrhée et d’urines de couleur foncée. Les chefs de la santé du pays soupçonnent les cas d’hépatite, mais ils effectuent des tests pour déterminer si les virus habituels de l’hépatite A à E étaient derrière, ou si leur origine est inconnue.
L’OMS a été informée pour la première fois des cas par les chefs de la santé en Écosse le 5 avril, après avoir détecté 10 cas chez des enfants de moins de 10 ans, dont le plus ancien remontait à janvier. Le Dr Meera Chand, directrice des infections cliniques et émergentes à l’UKHSA, a déclaré que les parents pourraient être inquiets, mais que la probabilité que leur enfant développe une hépatite est « extrêmement faible ».
« Cependant, nous continuons à rappeler aux parents d’être attentifs aux signes d’hépatite – en particulier la jaunisse, qui est plus facile à repérer sous la forme d’une teinte jaune dans le blanc des yeux – et de contacter votre médecin si vous êtes inquiet », a-t-elle déclaré.
Le Dr Chand a ajouté: «Les mesures d’hygiène normales, y compris le lavage minutieux des mains et le fait de s’assurer que les enfants se lavent correctement les mains, contribuent à réduire la propagation de nombreuses infections courantes. Comme toujours, les enfants présentant des symptômes tels que des vomissements et de la diarrhée doivent rester à la maison et ne retourner à l’école ou à la crèche que 48 heures après la disparition des symptômes. »
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Des succès importants ont été enregistrés l'année dernière en matière de lutte contre le paludisme en dépit de la persistance de la pandémie selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).La preuve par les chiffres ! Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus d'un million d'enfants au Ghana, au Kenya et au Malawi ont reçu une ou plusieurs doses du premier vaccin antipaludique au monde grâce à un programme pilote qu'elle a coordonné.
Ces campagnes de vaccination, lancées pour la première fois par le gouvernement malawite en avril 2019, ont démontré que le vaccin antipaludique RTS,S était sans danger et qu'il réduisait considérablement les cas graves et mortels de paludisme, affirme l'organisme onusien. « Ce vaccin sera utilisé pour prévenir le paludisme chez les enfants âgés de six mois à cinq ans et vivant dans des milieux où la transmission est modérée à forte », a indiqué la Directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique, Dre Matshidiso Moeti, citée dans une note parvenue lundi à APA. L'OMS estime que s'il était déployé à grande échelle, le liquide pourrait sauver la vie de 40.000 à 80.000 enfants africains supplémentaires chaque année. Malgré un certain ralentissement des progrès accomplis en matière de réduction des cas et des décès dus au paludisme et les perturbations des services de santé liées à la Covid-19, « force est de constater que nous sommes bien plus lotis que nous ne l'étions en 2000 », se félicite l'OMS. « Nous devons absolument recréer cette dynamique et consolider les avancées récentes », a fait valoir la Dre Moeti, relevant qu'ensemble, il est possible d'accélérer les efforts « pour parvenir à une Afrique exempte de paludisme ». Par ailleurs, se réjouit l'agence onusienne, les campagnes de chimioprévention du paludisme saisonnier mises en œuvre comme prévu en 2021, ont permis de protéger 11,8 millions d'enfants supplémentaires. En outre, des opérations de pulvérisation intradomiciliaire d'insecticides à effet rémanent et de distribution de moustiquaires imprégnées à longue durée d'action ont été menées, dans une large mesure conformément aux prévisions établies. S'il s'agit là d'une avancée révolutionnaire dans la mise au point de nouveaux outils capables de sauver des millions de vies dans le cadre de la lutte contre cette maladie, relève l'OMS, il convient de relever que les stocks disponibles sont limités.
À ce titre, il importe de veiller à ce que les doses disponibles soient utilisées pour un impact maximal, tout en garantissant la disponibilité continue d'autres mesures de prévention pour les personnes les plus à risque. Toutefois, le paludisme reste un problème majeur de santé publique et de développement dans les zones tropicales. L'année dernière, environ 95 % des 228 millions de cas estimés ont été détectés sur le continent africain pour 602.020 décès. Selon les indications, les six pays les plus touchés par le paludisme dans la région concentrent près de 55 % de la morbidité et 50 % de la mortalité imputable à cette maladie dans le monde entier. Parallèlement, Unitaid, organisation internationale d'achats de médicaments, note que plus des deux tiers de tous les décès dus au paludisme surviennent chez les jeunes enfants âgés de moins de cinq ans en Afrique. Aussi, Unitaid signale que la lutte antivectorielle, qui cible les moustiques propageant la maladie, est également une composante particulièrement efficace et vitale dans les stratégies d'éradication du paludisme. Dans ce combat contre la malaria, Unitaid entend promouvoir de nouveaux outils efficaces avec des investissements dans des moustiquaires de nouvelle génération qui luttent contre la résistance croissante des moustiques, des nouveaux répulsifs spatiaux et un traitement des hommes et du bétail par un médicament qui tue les moustiques qui les piquent. (journal du Cameroun)