Les militants arrêtés à l’issue d’une manifestation contre la politique française dans leur pays. Ils promettent de ne pas répondre aux juges.

Au Tchad, le procès des six leaders de la coalition des partis politique et de la société civile Wakit Tama, arrêtés en mai s’ouvre ce lundi. C’est à Moussoro, à 300 kilomètres de Ndjamena la capitale, qu’ils comparaîtront, pour des raisons de sécurité.

Une délocalisation de l’audience jugée illégale par l’ordre des avocats qui a décidé dans la foulée de boycotter ce procès. Alors que les prévenus ont déjà fait savoir qu’ils adopteront la politique du silence face au juge. 

Ces six accusés ont été arrêtés à l’issue de la manifestation organisée par leur mouvement le 14 mai dernier pour dénoncer la politique française au Tchad. Le 23 mai dernier, ils avaient entamé une grève de la faim pour protester contre leur arrestation. 

Des organisations de la société civile Tchadienne promettent de serrer la vis pour obtenir leur libération. (euronews)

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