La Wold Taekwondo et l’Union Africaine de Taekwondo se sont pliées à la décision de la justice ivoirienne qui invalide l’élection de Jean Marc Yacé lors de l’Assemblée générale élective du samedi 30 octobre 2021. En effet, à cette Assemblée élective, les deux faîtières mondiale et africaine étaient dignement représentées. Les émissaires Balla Dieye, Secrétaire Général de la World Taekwondo Africa, Frédérick Otu, Membre du Conseil Exécutif de la Zone Ouest Afrique et Aly Nour directeur général de la WTAF, ont certifié sincère et crédible l’élection de Yacé Jean Marc en qualité de Président de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo pour le mandat 2021-2025 à travers une correspondance adressée au sortant Président Bamba Cheick Daniel. L’ingérence de la justice ivoirienne dans le Taekwondo comme l’ingérence de la politique dans le football au Kenya et au Zimbabwe. En effet, depuis 2017, le processus normal de règlement de crise dans le monde du Taekwondo est ignoré. Selon une source proche de la Fitkd, dans le fonctionnement de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo, les litiges ne se règlent pas dans les tribunaux ordinaires. En cas de litige, l’Union Africaine de Taekwondo est saisie. L’union délibère en premier ressort. En deuxième ressort, en cas de non satisfaction, la World Taekwondo est saisie. Quand la décision de l’instance mondiale du Taekwondo n’est pas satisfaisante, alors le Tribunal Arbitral des Sports est saisi en dernier ressort. Le TAS est, en la matière, le seul Tribunal habilité à intervenir dans le sport. La justice a peut-être estimé que les statuts de la Fédération n’ont pas été appliqués, mais elle ne peut pas se substituer, en raison de l’autonomie des Fédérations sportives pour mettre en place une administration provisoire.

Ingérence à l’image de 2017

En 2017, le Comité national olympique Côte d’Ivoire s’était fortement ingéré dans les affaires internes de la Fédération ivoirienne de Taekwondo d’alors dirigé par Me Bamba Cheick Daniel. Cette ingérence n’a pas eu de succès puisque, la faîtière mondiale du Taekwondo avait débouté le CNO-CIV. La World taekwondo avait répondu en envoyant Dr Ide Issiaka, président de l’Union Africaine de Taekwondo pour transmettre les conclusions dans cette affaire au ministre des Sports d’alors, Amichia François, au président du CNO-CIV, le général Lassana Palenfo. Le CNO-CIV avait refusé d’appliquer la décision de la World Taekwondo. Dans cette atmosphère, on se souvient de l’organisation de passage de grades, de compétitions à Bouaké, à Yopougon où des bagarres entre Taekwondo ins ont éclaté. Face à cette position de refus de se soumettre à sa décision, l’instance mondiale de l’art martial coréen a décidé de soutenir la Fédération dirigée par Me Bamba Cheick Daniel.

Le  » Do » domine au Taekwndo

Une fois de plus, le Taekwondo ivoirien, après celle de 2017, connaît une nouvelle crise. Une décision de justice du Tribunal de première instance a annulé, le 05 mai dernier, l’Assemblée générale élective du 30 octobre. En effet, selon des informations, le Juge des référés avait demandé le report de l’Assemblée générale le 29 octobre c’est-à-dire la veille de l’AG élective. L’instance mondiale du Taekwondo s’inscrit dans la sagesse du  » DO » qui est l’art de vivre, voie de la spiritualité. Pour la World Taekwondo, il faut donner une autre chance à la Fédération ivoirienne de Taekwondo qui veut être pour le taekwondo ce que le Brésil est pour le football. Ainsi, la World Taekwondo et l’Union Africaine de Taekwondo se sont laissé guider par le Do pour l’intérêt général du Taekwondo. La World Taekwondo s’est donc pliée à la décision de justice ivoirienne pour ne pas sanctionnée le pays de Me Bamba Cheick Daniel qui a su mettre le Taekwondo ivoirien à un niveau remarquable. Puisque la Côte d’Ivoire sanctionner, les athlètes ivoiriens la Côte d’Ivoire auraient mis une croix sur les Jeux olympiques de Paris en 2024. En clair, la Fédération Ivoirienne de Taekwondo ne pourrait plus participer aux compétitions de l’instance mondiale. La World taekwondo a instruit l’Union Africaine de taekwondo pour que l’ancien Comité directeur dirigé par Maitre Bamba Cheick Daniel soit reconduit dans le but d’organiser les élections sur 3 mois maximum. Dans les jours à venir, “ Odan  » va reprendre les rênes de l’art martial Sud-coréen en Côte d’Ivoire pour mettre fin à l’impasse. Une chose est certaine, dans maximum 3 mois, les membres actifs retourneront aux élections. Lors de la dernière, Jean-Marc Yacé avait obtenu 157 voix sur un total de 228 votants devant ses adversaires que sont Alain Stanislas Zunon Séri (24 voix), Patrice Remarck (33 voix), Johnson Appolaus Lolou (6 voix), Tahirou Bathily (6 voix) et 0 voix pour Soumahoro Ibrahima et Keita Amadou. (abidjan.net)

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