Au Burkina Faso, la classe politique et la société civile s’expriment après la désignation de l’ancien président nigérien comme médiateur. Les différents acteurs espèrent qu’avec son intervention, une sortie de crise sera trouvée sur le délais de la transition et le retour à un ordre constitutionnel normal.

« Un ami » du Burkina Faso, « un démocrate confirmé », qui connait très bien l’histoire politique du pays des hommes intègres. C’est ainsi que Abdoul Karim  Sango, le président du Parti pour la renaissance nationale salue le désignation de l’ex-président nigérien Mahamadou Issoufou, comme médiateur de la Cédéao pour faciliter le dialogue entre l’organisation sous-régionale et les Burkinabè. « C’est une personnalité qui connaît très bien l’histoire politique, ses acteurs politiques et la question du terrorisme pour l’avoir gérée, dit-il. Qui mieux que lui dans un contexte comme cela aurait pu véritablement aider le Burkina à sortir de l’impasse dans laquelle le pays se trouve en ce moment ? »

Pour le Dr Guy Yogo, membre du comité de pilotage du forum le Dytaniè, en procédant à la désignation de l’ancien président nigérien comme médiateur, la Cédéao est dans une très bonne disposition pour accompagner le Burkina Faso. Le choix du président Mahamadou Issoufou est très judicieux dans le contexte actuel, souligne-t-il : « L’arrivée du président Issoufou pour discuter avec l’ensemble des composantes de notre peuple permettra effectivement qu’il puisse prendre en considération les aspirations profondes de notre peuple en matière de démocratie et en matière de construction d’institutions stables qui pourraient nous éviter les éternels recommencements. » 

Ces différents acteurs politiques et de la société civile espèrent que toutes les parties seront dans de meilleures dispositions pour la réussite de cette médiation. (rfi.fr)

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