Le 29 mars dernier, le Gouvernement togolais avait annoncé la prise d’une batterie de mesures pour juguler la vie chère et la dernière hausse en date du prix des produits pétroliers. Après la suspension de la TVM pour une catégorie de véhicules, l’Etat du Togo a arrêté ce 27 avril quatre nouvelles mesures. Dans la foulée d’un discours présidentiel ce même jour.

L’Etat du Togo décide de la «suspension de l’avance du remboursement d’un mois de salaire (décidée le 31 décembre 2021) pour lutter contre la vie chère et soutenir les fonctionnaires» des secteurs du public et du parapublic.

Dans la même foulée, l’exécutif du Togo acte la «suspension des taxes de paiement de ticket sur toute l’étendue du territoire national sur 3 mois à compter du 1er mai 2022, dans les marchés togolais; une subvention sera accordée aux structures de gestion des marchés» comme compensation de cette suspension de taxes, soulignent les officiels togolais.

Il a en outre été décidé le «plafonnement des prix des produits locaux et importés». Comme le haricot, le maïs, le petit mil, le riz, etc. et des produits de grande consommation importés. Des contrôles mixtes seront effectués sur toute l’étendue du territoire, insiste le Gouvernement, pour veiller à l’application de cette mesure délicate.
La quatrième et dernière mesure arrêtée ce 27 avril est la «baisse des taux d’intérêt des services du FNFI (Fonds national de la finance inclusive) de deux points sur l’ensemble du territoire pour tous les crédits obtenus depuis le 1er janvier 2022».

«Nous frapperons durement sans ménagement les opérateurs véreux et récalcitrants. Ainsi, nous demandons la collaboration de tous à travers le numéro vert 8585 mis à la disposition des citoyens, et ouvert 24h/24», avait mobilisé fin mars 2022 le ministre Adedze pour dénoncer la survivance du non-respect des prix arrêtés par l’Etat.

L’Etat clame depuis la survenue de la Covid-19 une kyrielle de subventions qu’il a mises en branle autour du prix du blé, du riz, la détaxation des véhicules neufs, le contrôle des prix sur les marchés, l’interdiction de l’exportation des produits céréaliers pour amoindrir les effets de la vie chère auprès des populations vulnérables. (alome.com)

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