ce processus est destiné à élire, région par région, une chambre basse du Parlement d’ici fin décembre. Réunie avec le Sénat, c’est cette chambre basse qui doit élire ensuite un successeur au président sortant, qui brigue un nouveau mandat. Mais les résultats des scrutins déjà organisés sont presque systématiquement contestés.

Rien donc n’a pu convaincre les quinze candidats unis de l’opposition somalienne. Ni les assurances que leur a donné le Premier ministre Mohamed Hussein Roble, qu’ils avaient rencontré dimanche. Ni celles des commissions indépendantes en charge de l’élection, qu’ils disent sous influence.

Dans un communiqué commun, les candidats de l’opposition ont affirmé que « ce qui se déroule actuellement ne peut pas être appelé une élection. C’est un pur et simple pillage ». Ils demandent la suspension du processus et une rencontre, notamment avec les « partenaires internationaux » de la Somalie.

L’opposition accuse depuis des semaines le président Farmajo de faire élire ses proches grâce à la fraude et la corruption. Son très controversé ancien chef des renseignements, Fahad Yassin, a d’ailleurs été élu récemment dans la région de Galmudug, dans des conditions contestées jusque dans son propre clan. Dans la province du Sud-Ouest, c’est un ancien président du Parlement qui a été tout simplement empêché de se présenter.

Aucun commentaire encore du côté du Premier ministre. Le président Farmajo était pour sa part occupé par un voyage officiel très médiatisé chez son allié, l’émir du Qatar. (rfi.fr)

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